Les objets d’art en Roumanie

vendredi 5 janvier 2007

On estime le marché des objets d’art en Roumanie à 2 000 000 d’euros.On estime le marché des objets d’art de Roumanie à deux 000 000 d’euros. Ce marché a progressé d’une façon relative constante, de 15 à 20% en moyenne ces trois dernières années, affirme Mihail Bucur Papagheorghiu, directeur général de la Maison d’enchères Alis, la plus importante de Roumanie.

En 2006, ont participé aux enchères 1 170 objets d’art, de 60% inférieur à 2005, et 682 objets ont été vendus. Dans le classement des plus chères toiles vendues en 2006 les trois premières places sont occupées par Gheorghe Petrascu (1872-1949, Écoles de beaux arts de Bucarest, l’Académie Julian de Paris, le Grand Prix à l’exposition internationale de Paris de 1937), Nicolae Grigorescu occupant seulement la 5e place. Les cinq toiles de Petrascu vendues totalisent 111 174 euros.

Nicolae Tonitza (1886-1940, l’Académie de beaux arts de Iasi, l’Académie royale de beaux arts de Munich) est probablement le seul peintre à avoir préservé la 4e position aussi bien en 2005 qu’en 2006. En 2006, ont été vendues neuf toiles de Tonitza d’un montant de 64 553 euros.

L’art, une tradition Roumaine

L’art roumain a évolué, jusqu’au XVIIIe siècle, dans deux traditions distinctes : byzantine en Valachie, Moldavie et les zones orthodoxes de la Transylvanie, et occidentale dans le reste de la Transylvanie. L’architecture a connu toutefois des interférences stylistiques. La tradition byzantine a été visible dans la peinture murale en Valachie au XIVe siècle. Les peintures extérieures des monastères de Bucovine et du nord de la Moldavie du XVIIIe siècle représentent la dernière période de gloire de la peinture byzantine, après la chute de Byzance. Au XIXe siècle le caractère laïque a touché les arts (peinture, sculpture et art populaire) et a commencé à être adapté à la vie moderne en tant que sujet (portraits et scènes historiques) mais aussi comme technique (peinture sur chevalet) ou courants artistiques, (académisme et romantisme).

Nicolae Tonitza (1886-1940)

Peintre, graphologue et critique d’art, il suit les cours de l’Académie de Beaux-Arts de Iasi, de l’Académie bavaroise de Beaux-Arts de Munich ; à Paris il fréquente différents ateliers. L’impressionnisme, le post-impressionnisme, le faste et le modedécoratif de conception d’une composition de la Belle-époque (1900), vont déterminer de manière décisive ses options esthétiques. L’équilibre, la sensualité modérée se traduisent dans la lumière, dans l’harmonie des tons et des couleurs, dans le parfait accord entre la forme (soulignée par un dessin plein de grâce) et la couleur.

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