Les calorifugeurs et autres installateurs monteurs en isolation thermique et phonique appliquent des matériaux isolants sur les murs, sols, plafonds, tuyaux et les conduits, ou sur d’autres systèmes mécaniques, afin d’aider à contrôler et à maintenir la température. Par exemple, lorsqu’ils recouvrent une conduite de vapeur, ces travailleurs mesurent et coupent des sections d’isolant à la bonne longueur, les étirent le long d’une coupe qui s’étend sur toute la longueur du matériau et les glissent sur la conduite. Ils fixent ensuite l’isolant avec de l’adhésif, des agrafes, du ruban adhésif ou des rubans métalliques. Parfois, ils enveloppent une couverture d’aluminium, de plastique ou de toile sur l’isolant et cimentent ou bandent la couverture en place. Enfin, les préposés à l’isolation mécanique peuvent visser du métal autour des tuyaux isolés pour protéger l’isolant des intempéries ou des abus physiques.
Les calorifugeurs de plancher, de plafond et de mur appliquent ou soufflent de l’isolant dans l’entretoit et les murs extérieurs. Lors du soufflage de l’isolant en vrac, un assistant alimente une machine avec de la fibre de verre, de la cellulose ou de la laine de roche, tandis qu’un autre ouvrier souffle l’isolant avec un tuyau de compresseur dans l’espace à remplir. Lorsqu’ils recouvrent un mur ou une autre surface plane, ces travailleurs de l’isolation peuvent utiliser un boyau pour pulvériser de la mousse isolante sur un treillis métallique qui fournit une surface rugueuse à laquelle la mousse peut adhérer et qui ajoute de la résistance à la surface finie. Les ouvriers peuvent ensuite installer les cloisons sèches ou appliquer une dernière couche de plâtre pour obtenir un aspect fini. Dans les nouvelles constructions ou les rénovations majeures, les travailleurs de l’isolation agrafent des nattes de fibre de verre ou de laine de roche aux murs extérieurs et aux plafonds avant la pose des cloisons sèches, des panneaux ou des murs en plâtre.
Lors de rénovations majeures d’anciens bâtiments ou lors de la pose d’une nouvelle isolation autour de tuyaux et de machines industrielles, les calorifugeurs doivent souvent d’abord enlever l’ancienne isolation. Dans le passé, l’amiante, dont on sait aujourd’hui qu’il cause le cancer chez les humains, était largement utilisé dans les murs et les plafonds et pour recouvrir les tuyaux, les chaudières et divers équipements industriels. En raison de ce danger, les règlements en matière de construction exigent que l’amiante soit retiré avant qu’un bâtiment subisse des rénovations majeures ou soit démoli. Lorsque de l’amiante est présent, des travailleurs spécialement formés doivent l’enlever avant que les travailleurs de l’isolation puissent installer les nouveaux matériaux isolants.
Les aides pour l’isolation de la maison
Certaines aides sont réservées aux ménages à faibles revenus, mais d’autres sont ouvertes à tous.
Parmi ceux qui sont ouverts à tous, on trouve les programmes "coup de pouce économies d’énergie", dont les montants ont été augmentés.
Il s’agit notamment d’une subvention pour le remplacement d’une chaudière à mazout, à charbon ou à gaz par un système utilisant une énergie renouvelable (coup de pouce chauffage) ou d’une subvention pour l’isolation de votre appartement, de votre toit et de votre sol (coup de pouce isolation).
Les montants disponibles dépendent de la taille de votre famille et du niveau de votre dernier revenu fiscal de référence (revenu net imposable, indiqué sur votre avis d’imposition).
Par exemple, les montants pour l’achat d’une chaudière à biomasse performante peuvent atteindre 4 000 euros pour les ménages à faibles revenus et 2 500 euros pour les ménages à revenus plus élevés.
Pour entrer dans la catégorie des revenus les plus faibles, un couple ne devrait pas gagner plus de 26 923 euros (35 510 euros en Ile-de-France).
Ces subventions sont obtenues par l’intermédiaire des entreprises du secteur de l’énergie, qui sont tenues d’entreprendre des travaux pour améliorer l’efficacité énergétique.
Elles sont accordées dans le cadre d’un accord pour faire réaliser des travaux par un professionnel accrédité RGE (reconnu garant environnement) qui a signé une charte de qualité sur les travaux respectueux de l’environnement.